Etude de texte : Le Dernier Jour d’un Condamné, Victor HUGO Séquence 3 : Le projet de l’écriture Chapitre 6.

 

Etude de texte :

Le Dernier Jour d’un Condamné, Victor HUGO

Séquence 3 : Le projet de l’écriture

Chapitre 6.

Situation du passage :

Avant de se lancer dans l’écriture de son journal, le narrateur s’interroge sur l’utilité des dernières confidences d’un condamné à mort. Puis après avoir longuement étudié la question, il se résout à aller jusqu’au bout du défi. Il espère que ses écrits intimes trouveront un écho favorable auprès des juges qui prononcent froidement les arrêts de mort. Son « autopsie intellectuelle » pleine de souffrances physiques et de douleurs morales parviendra peut-être à les faire réfléchir avant de rendre leurs impitoyables verdicts.

1-  L’écriture entre l’hésitation et la certitude :

Le condamné est en train de se demander sur la nécessité « est-ce que je puis avoir quelque chose à dire, moi qui n’ai rien à faire dans ce monde ? » de commencer son projet d’écriture de son journal des souffrances. Au début il hésite, mais par la suite il se décide d’entamer ce projet. «  Pourquoi n’essaierais-je pas de me dire à moi-même tout ce que j’éprouve de violent et d’inconnu dans la situation abandonnée où me voilà ?».

2-  L’objectif de l’écriture :

Le condamné décide d’entamer son projet d’écriture premièrement pour se distraire « les peindre m’en distraira ». Ensuite, ce journal de ses souffrances portera un enseignement pour ceux qui condamnent afin de leur changer l’avis sur la condamnation à mort.

Synthèse :

Le condamné décide d’écrire son journal des souffrances car il espère que son histoire sera utile. En effet, si les juges la lisent plus tard, ils réfléchiront beaucoup avant de prononcer la peine de mort. Ainsi, il aura participé à sa manière à l’abolition de la peine capitale.